Stratégie

La contrée est certes un jeu de chance puisque le hasard décide des cartes que l’on a, mais c’est surtout un jeu de stratégie et de concentration. C’est ce qui la rend si attrayante à travers les années. Voici un petit tour d’horizon des stratégies les plus connues et les plus facilement applicables.

Compter les cartes

C’est ess-en-tiel. Imaginez un peu le drame. Votre tour arrive. Vous posez le 10 de Trèfle parce que vous pensez, sans en être sûr que l’As est déjà passé. Pas de chance ce n’est pas le cas… Votre 10 se fait prendre par votre adversaire qui mourrait d’impatience de poser son As mais l’a conservé pour vous faire une belle entourloupe ! Pas de bol à la fin de la partie vous perdez de 10 points. Votre partenaire ne vous le pardonne pas et votre amour propre en prend un coup au passage ! Pour éviter de telles catastrophes rien de mieux que de compter les cartes. En priorité les atouts et les As. En clair tout ce qui peut vous entraver dans votre course à la victoire. Sachant qu’il y a 8 Atouts et 4 As le compte n’est pas tellement difficile. Mais compter en même temps que l’on joue c’est une autre histoire. Veillez à rester concentré et à retenir les cartes précises qui sont déjà passées sur le tapis. Il faut également, lorsque vous aurez un peu plus de tactique compter toutes les couleurs de cartes et retenir l’ensemble des cartes qui ont été jouées. Compter les cartes vous permet de conserver vos points mais également d’influencer le jeu en gardant une carte maitresse pour le 10 de der ou en faisant couper votre adverse pour qu’il épuise ses atouts.

Faire couper

Faire couper l’adversaire est une pratique très exaspérante pour la cible mais d’autant plus efficace. Pour cela il suffit souvent d’une bonne longe. Une longe est une longue suite de cartes de la même couleur. Avec un peu de chance il s’agira de la couleur que votre adversaire n’a pas et si vous jouez cette couleur il sera alors obligé de couper. Plus le joueur coupe, moins il a d’atout, moins il peut récupérer de points. Attention toutefois à ne pas faire couper votre partenaire. Sauf si votre attention est que votre partenaire surcoupe et récupère un atout intéressant.

Bluffer aux enchères

Un sport national lorsque l’on a un peu d’entrainement. Le but est de faire croire à l’adversaire qu’on surestime son jeu pour l’amener à contrer, et surcontrer. Ou alors laisser le contre ce qui fait déjà deux fois plus de points à récupérer ! Quoi de plus rentable ! Il n’est pas besoin de préciser qu’il faut réellement être sûr de soi sinon ce serait le contraire qui arriverait, et le joueur bluffeur serait le bluffé.